Parlons chiffres...

Parlons chiffres...

Une étude menée en Belgique en 2010 sur près de 400 enfants met en évidence les chiffres suivants :

  • 1 enfant sur 3 rencontre des problèmes légers ou graves d’écriture
  • 1 enfant sur 10 connait de graves problèmes d’écriture

Des conclusions déconcertantes :

  • 10 enfants par classe sont concernés !
  • 60% des problèmes d’écriture apparaissent chez les enfants de 4 à 8 ans 
  • seulement 19 % des enfants en rééducation ont moins de 8 ans

Ce qui sous-entend que les problèmes sont décelés relativement tard et que les parents ne sollicitent pas immédiatement de l’aide... L’étude met en évidence l’idée que parents et enseignants estiment, à tord, que les difficultés disparaitront avec l’âge...

  • 15% des enfants dysgraphiques sont tendus ou crispés sur le crayon
  • 10% des enfants dysgraphiques sont très lents 
  • 9% des enfants dysgraphiques sont totalement illisibles
Ces 3 soucis principaux se résolvent rapidement en rééducation, en général en moins de 4 séances...
 

Le stylo à bille :

  • 90% des enseignants pensent que l’instrument d’écriture choisi en classe est de qualité...
  • Or le stylo à bille arrive immédiatement après le crayon papier, en fin de CP...

Car le stylo à bille est facilement remplaçable et bon marché. Or nous savons que ce type d’outil scripteur ne fonctionne correctement qu’en position quasi-verticale. En outre, le stylo à bille n’a aucune résistance sur le papier et l’enfant ne «sent» pas ce qu’il écrit.

Les enseignants :

  • 71% des enseignants s’estiment mal formés pour enseigner l’écriture...
  • 87% des enseignants souhaiteraient avoir plus d’information sur les moyens à leur disposition pour lutter contre la dysgraphie.

 

Il est bon d’espérer que le nouveau gouvernement entendra leur demande...
 
 

Les parents :

  • 70% des enseignants pensent que les parents d’enfants dysgraphiques ne sont pas suffisamment conscient desdits problèmes

 

Voilà une des raisons de l'existence de cette rubrique : vous informer, vous, parents, enseignants, élèves !